QLog (Quantized Log)

Statistiques

Classé dans : Général — Sebastiao Correia 16 février 2007 @ 23:36
Imprimer cette page Imprimer cette page

Comments Posted By Sebastiao Correia

Displaying 1 To 30 Of 44 Comments

Le temps n’existe pas

Mon titre est surtout pour attirer l’attention. Il y a en fait plusieurs sortes de temps et cette phrase « le temps n’existe pas » a été prononcée par T. Damour pour provoquer un peu l’auditoire. Néanmoins, c’est bien ce qu’il pense…

Par contre, je ne pense pas qu’il soit solipsiste si je comprends bien sa pensée. Le monde existe bien en dehors de nous, mais on ne peut pas définir un instant appelé « présent » qui serait une tranche de notre univers à 4 dimensions. Certains observateurs se trouveraient déjà dans notre futur, ce qui rend difficile de concevoir une évolution de l’univers par tranches de temps. Au contraire, le futur, le présent et le passé coexistent lorsque l’on raisonne à l’échelle de l’univers. L’existence du temps n’est que locale et en ce sens, ce serait une illusion liée à notre position.

En ce qui me concerne, je n’adhère pas à l’interprétation d’Everett, pas plus qu’à l’absence de temps. Mais, ce qui m’a intéressé le plus dans ces conférences, c’est la façon dont on a pu en arriver à ces conceptions du temps. On est passé d’un temps absolu à un temps relatif puis à l’absence de temps.

Pour certains chercheurs, maintenant que le concept est déconstruit, on pourra peut-être le reconstruire sur de nouvelles bases…

» Posted By Sebastiao Correia On 2 janvier 2011 @ 23:29

Flash Forward et suicide quantique

Je suis aussi assez réticent concernant cette théorie. Elle implique une multiplication exponentielle et infinie de mondes parallèles parce que chaque mesure créé au moins 2 mondes.
Or en physique, on fuit en général l’infini qui n’est qu’une abstraction mathématique et n’a pas de réalité physique.
L’apparition d’un infini est souvent une indication que la théorie n’est pas complète et que certains aspects ne sont pas pris en compte.

Concernant le pistolet qui s’enraye, la probabilité est alors classique. Il n’y a pas dans ce cas de superposition d’états comme cela arrive en physique quantique. Pour « expliquer » cette superposition quantique incompréhensible du point de classique, la théorie des mondes multiples propose que chaque état soit dans un des mondes parallèles. Pour certain, c’est l’hypothèse la plus simple pour expliquer ce phénomène.

La conscience ne perçoit pas ces mondes multiples, l’observateur (et sa conscience) se comporte de façon classique et donc appartient à un seul monde à la fois.

Le problème avec cette théorie est, outre l’explosion du nombre d’univers, qu’il semble impossible de démontrer l’existence de ces autres mondes. C’est un peu le problème avec les interprétations de la physique quantique, peu d’entre elles sont réfutables.

En tout cas, c’est génial pour la SF, oui. Mais tous les auteurs de SF ne s’intéressent pas forcément à l’aspect philosophique sous-jascent. Dommage…

» Posted By Sebastiao Correia On 25 juillet 2010 @ 23:34

Réchauffement climatique

à lire également :
http://ec.europa.eu/research/research-eu/63/article_6317_fr.html
bien que tout soit dans le titre : «Tout scientifique se doit d’être sceptique»

A la fin de l’article, on n’est guère plus avancé si ce n’est qu’il faut respecter les différents points de vue et attendre que la science fasse son travail de décantation pour supprimer les théories inadaptées.

Un projet qui permettra peut-être d’y voir plus clair : http://137.44.8.181/millennium

» Posted By Sebastiao Correia On 20 mai 2010 @ 19:40

Collisions de particules au LHC

Tu ne mettras même pas un string ? ;-)

En tout cas, je ne sais pas si le CERN pourra confirmer ou infirmer la théorie des cordes, mais il devrait permettre d’avancer au dela du modèle standard.

» Posted By Sebastiao Correia On 25 juillet 2010 @ 23:40

La mécanique quantique comme théorie statistique

Comme tu le dis, c’est une astuce et je ne crois pas en connaître une démonstration.
Et si mes souvenirs de mécanique classique sont bons, l’utilisation des nombres complexes est une astuce également pour résoudre les équations différentielles, mais au final on se ramène toujours à la partie réelle de la solution car elle seule a un sens.
Ce n’est pas le cas en mécanique quantique où les nombres complexes jouent un rôle essentiel.

En fait, on peut dire que l’auteur utilise lui aussi une astuce en partant des relations d’Ehrenfest sans faire aucune supposition concernant les distributions de probabilité des positions et impulsions. Mais la justification est plus naturelle à mon avis car ces relations sont effectivement vérifiées statistiquement. Tout le reste de l’article consiste à montrer qu’on retrouve bien la mécanique quantique (en particulier l’équation de Schrödinger) et mieux : qu’on ne pouvait que trouver la mécanique quantique en posant les hypothèses de conservation de la loi de probabilité et de conservation de l’énergie en moyenne.

» Posted By Sebastiao Correia On 2 novembre 2008 @ 18:37

Des interférences avec des particules

Ton commentaire a failli passer à la trappe : mon anti-spam l’avait attrapé.

Je fais des efforts ;-) mais je manque un peu de temps pour continuer mes lectures en physique quantique et écrire des billets ici ou .

» Posted By Sebastiao Correia On 22 octobre 2008 @ 23:15

L’expérience EPR – Bohm – Bell expliquée par les probabilités classiques

Non, les inégalités de Bell restent ce qu’elles sont et la mécanique quantique (et l’expérience) les viole toujours. Ce qui est remis en cause, c’est l’acceptation selon laquelle les probabilités classiques sont incapables de rendre compte des résultats expérimentaux.

» Posted By Sebastiao Correia On 21 août 2008 @ 22:47

Faites vos jeux…

Eh non, le cas où 5 sort n’est ni vrai ni faux. Comme tu l’avais noté tout d’abord, on ne sait pas ce qui se passe lorsque c’est la valeur 5 qui sort. La proposition est indéfinie. On a donc affaire à une logique tri-valuée.

Pour la solution qui nous intéresse ici, une façon de faire est de bien dénombrer les cas possibles, c’est-à-dire les cas qui sont concernés par la proposition du joueur. 5 n’entre pas dans les cas possibles. Les autres valeurs sont possibles et permettent d’obtenir une valeur de vérité vrai ou fausse pour la proposition. Il y a donc 5 cas possibles.
Les cas favorables sont 1, 2 ou 3. Ce qui donne une probabilité de 3/5.

Tout se passe en fait comme si les coups où le dé donne 5 ne sont pas pris en compte.

Complément d’information:
L’article dans lequel on peut retrouver cet exemple est celui-ci (p. 25)

La logique proposée dans cet article est un peu artificielle. Ce qui est intéressant, c’est qu’elle généralise la logique booléenne et considère comme élément fondamental les propositions conditionnelles (A|B). Les propositions conditionnelles sont vraies ou fausses selon que A est vraie ou fausse sachant que B est vraie. Lorsque B est fausse, la proposition (A|B) n’a pas de sens et est donc évitée en logique booléenne. Calabrese (l’auteur) autorise ces propositions et leur donne une troisième valeur de vérité (« indéfinie »). Notons cependant que la logique obtenue n’est pas la même que celle de Kleene (que l’on retrouve dans les bases de données).

Cela lui permet de définir des règles de calcul de probabilités qui permettent de résoudre formellement le type de problème qu’on a vu. Alors qu’il semble que ça ne soit pas possible avec la logique booléenne (si quelqu’un me montre le contraire, je suis intéressé).

Sa logique me paraît bien ficelée, mais si l’un de ses axiomes est absurde (ce qui ne m’a pas semblé le cas), tout l’édifice s’écroule. Et il y a deux points qui me font rester prudent quant à cette logique : Jaynes était (semble-t-il) très méfiant envers ce type de logique et d’autre part elle n’a pas la même table de vérité que la logique de Kleene qui semble bien naturelle.

» Posted By Sebastiao Correia On 23 avril 2008 @ 20:20

Blop, il n’y a qu’une proposition, et non deux. Il faut donner la proba que la proposition soit vraie. Tom n’est pas trop loin de la solution…

» Posted By Sebastiao Correia On 12 avril 2008 @ 21:44

Ton raisonnement débute correctement et tu notes bien que le cas où le dé donnerait 5 est un cas indéfini. Mais pourquoi alors compter ce cas comme une proposition vraie ?

» Posted By Sebastiao Correia On 6 avril 2008 @ 0:17

Biographie d’Everett

Mon sentiment sur la mécanique quantique est que c’est une théorie des probabilités généralisée. Généralisée dans le sens où elle est capable de donner des probabilités sur des événements ne pouvant avoir lieu simultanément dans un même contexte.

La mécanique quantique n’est toujours pas bien comprise encore aujourd’hui. Mais je suis optimiste, beaucoup de chercheurs se sont mis à revoir ses fondements, surtout depuis que l’on parle d’information quantique et d’ordinateur quantique.

En attendant, cette incompréhension de la mécanique quantique a toujours suscité diverses réactions, dont certaines peuvent paraître absurdes si elles n’avaient pas été formulées par de grands scientifiques (pour un aperçu, voir les interprétations reprises sur Wikipedia)

Il y a eu les prudents : ceux qui considéraient la MQ comme mode opératoire pour obtenir des probabilités d’événements et en aucun cas comme une description d’une réalité microscopique.

Il y a eu ceux qui cherchaient une réalité derrière les équations et tentaient de donner une réalité objective à la foncion d’onde.

Il y en a eu pour nier une réalité extérieure à nous. La réalité se créait lorsque l’on effectuait une mesure sur un système. Et avec le problème de la mesure, la réalité finissait par se construire dans le cerveau de l’expérimentateur.

Et d’autres pour dire que la réalité, ce sont les équations et pas simplement le monde qui nous entoure.

Ceci me fait penser également à la théorie des cordes qui est une théorie telle qu’elle permet de décrire quasiment tous les mondes inimaginables, sans pour autant permettre de choisir le nôtre. D’ailleurs, il semble d’après l’article de Pour la Science que les adeptes de la théorie des cordes ont également une préférence pour l’interprétation des mondes multiples. Ce qui n’est pas étonnant. Si une théorie est suffisamment riche pour décrire toute sorte de mondes, mais n’apportent pas d’explication supplémentaire sur notre monde particulier, une façon de la sauver est de dire que tous les mondes de la théorie existent.

Le souci est que ces théories ne sont pas « falsifiables » comme dirait Popper. Par leur construction, il n’y a pas de moyen de confirmer ou d’infirmer ces théories. Et effectivement, la théorie d’Everett est strictement la mécanique quantique. Si elle s’avère fausse, alors la mécanique quantique elle-même est fausse (fausse dans le sens où une expérience l’invaliderait).

Pour ce qui est des néo-créationnistes, je ne connais pas leur position par rapport à la mécanique quantique. En terme d’interprétation, tout semble encore permis avec la mécanique quantique : de la confondre avec la réalité jusqu’à nier la réalité.

Et c’est un problème en soi.

Encore une remarque : la théorie des probabilités a aussi un problème d’interprétation entre les fréquentistes pour qui les probabilités sont une description de la réalité et les Bayesiens pour qui elles sont subjectives (ne décrivent que notre connaissance).
Pour moi, c’est un point commun avec la mécanique quantique qui a certainement un sens profond.

Par contre, quand on sait que ce débat existe depuis plus de 200 ans, ça ne laisse rien présager de bon pour la résolution de celui concernant la mécanique quantique….

» Posted By Sebastiao Correia On 27 février 2008 @ 23:09

What the bleep do we know?!

@Tom – Merci pour la proposition :-) Mais ça me paraît insurmontable comme défi :
- écrire un scénario intelligent utilisant les dernières avancées de la science,
- le mettre à la portée de tous pour que ce soit un divertissement tout en les invitant à se questionner davantage,
- et pour finir le vendre à TF1 en leur faisant croire que c’est une série destinée à générer du « temps de cerveau disponible » !
;-)

@Enro – Tu as raison, il ne faut pas tout mélanger. Et chaque approche de la science a son importance.

Concernant l’enseignement, les mentalités ont beaucoup changé au cours du XXème siècle, me semble-t-il. Au niveau élémentaire, les instituteurs ne sont plus considérés comme ceux qui ont la connaissance et doivent la transmettre. Beaucoup de parents pensent en savoir plus que les institeurs et remettent facilement en cause leur méthode d’éducation. Je pense qu’on arrive dans un système où l’élève prendra de plus en plus conscience que l’enseignement qu’on lui inculque est relatif. Mais attention à ce que ça n’arrive pas trop pour l’élève. Avant de pouvoir tout remettre en question, il faut qu’il ait acquis une certaine méthode et rigueur de pensée…

J’arrête là parce que ça sort un peu du sujet et c’est un sujet qui mérite plus de réflexion (de ma part).

Ta dernière remarque me paraît très juste et je te remercie pour les références.

» Posted By Sebastiao Correia On 4 novembre 2007 @ 18:22

Ce que tu dis est vrai, en particulier sur la valorisation de la recherche. Quand on sait combien sont payés les chercheurs et dans quelles conditions ils travaillent, on peut avoir du mal à comprendre pourquoi ils choisissent ce métier…

Maintenant, ce que je voudrais dire avec ce billet, c’est que plus de films tournant autour de la science peuvent apporter une certaine reconnaissance de la part de la société et susciter éventuellement des vocations. Le rôle que peuvent avoir ces films est de présenter l’état actuel de nos connaissances, montrer les limites qu’on a pu atteindre, ouvrir des perspectives, bref montrer que la science n’est pas quelque chose d’achevé et qu’elle se construit encore tous les jours avec des hommes et des femmes.

A part la recherche médicale dont on entend parler de temps en temps à la télé, je n’ai pas l’impression que les autres domaines soient très populaires… Pourtant, il y a tant à faire dans tous les domaines pour faire avancer la connaissance ! Mais comment intéresser quelqu’un à ces sujets si personne n’en parle ?

Je remarque que ces dernières années, les américains sortent pas mal de séries scientifiques ou faisant appel aux sciences. Je serais curieux de voir si cela a un impact dans la fréquentation des filières scientifiques.

En France, qu’est-ce qu’on a ? Star-Ac’, Pop-Star, Nouvelle Star… Bref, tout le monde veut être star, c’est ça le métier d’avenir en France !
D’ailleurs, l’explosion des blogs, des MySpace et autres supports internet indique aussi que beaucoup sont ceux qui veulent un peu de reconnaissance.

Bien sûr, je ne dis pas qu’il suffit de mettre quelques séries et quelques bons films pour revaloriser les sciences. Il faudra toujours derrière une volonté politique et une revalorisation des conditions de ces métiers (en particulier le salaire).

» Posted By Sebastiao Correia On 3 novembre 2007 @ 19:49

Les grands problèmes de la physique fondamentale

je ne censure pas votre commentaire. Tout le monde peut avoir un avis. Mais je conseille pour ceux qui vous liront, s’il s’en trouve, d’avoir un esprit très critique…

» Posted By Sebastiao Correia On 20 octobre 2011 @ 18:57

Le jugement majoritaire

Si un électeur est sûr de son choix, il peut très bien donner à son candidat la mention maximale et rejeter tous les autres. A priori, je n’y vois pas de problème. Si tout le monde fait comme ça, je pense qu’on se retrouve dans la situation actuelle, où l’on choisit uniquement un candidat parmi plusieurs. La différence étant que l’élection se fait en un tour.

Cependant, je pense qu’une bonne partie des gens « joueraient le jeu ». Si on y réfléchit, c’est un peu ce qu’on fait lorsque l’on prend notre décision. On prend les professions de foi des candidats une à une. On rejette d’abord tous les candidats qui ne nous conviennent pas (d’ailleurs, en moyenne, les électeurs ont rejeté 4,1 candidats). Ensuite, on se demande lequel des candidats restant ferait le mieux l’affaire ;-)

On a d’ailleurs vu à ces élections (comme aux autres) que beaucoup d’électeurs sont indécis quant au candidat « idéal », et ce, jusqu’au dernier moment. Par contre, je pense que ces électeurs savent très bien pour qui ils ne voteront jamais.

Prenons le cas de Le Pen. Avec un tel système, il n’aurait aucune chance d’être élu puisque une grande majorité rejetterait sa candidature. Avec le système actuel, en 2002, il a réussi à être au deuxième tour et 80% ont voté contre lui, mais pas « pour » Chirac.

Ce qui me plaît bien dans ce système, c’est que chaque électeur exprime son opinion sur tous les candidats. On a ainsi l’opinion de la France entière sur chaque candidat. Cela me paraît beaucoup plus juste pour choisir un président que le système actuel.

» Posted By Sebastiao Correia On 23 juin 2007 @ 18:18

La physique quantique en 5 minutes

On touche là au problème de la mesure en physique quantique. La théorie quantique ne permet pas de dire à quel niveau se situe la mesure : autrement dit, à partir de quel moment la fonction d’onde du système est réduite. Cette question rejoint celle de la frontière entre le monde quantique et le monde classique. Tant que la fonction d’onde n’est pas réduite, le système est dans une superposition d’états et est par conséquent quantique. Dès qu’une mesure est faite, la superposition d’états disparaît et le système se comporte classiquement. Où placer cette frontière ? Par exemple, considère-t-on qu’une molécule est classique ou quantique ? A partir de combien d’atomes le système n’est-il plus quantique ?
Certains physiciens place cette frontière au niveau de la conscience. C’est l’observateur final (l’homme) qui réduit la fonction d’onde. Ca peut paraître choquant ou bizarre, mais le formalisme quantique n’exclue pas cette interprétation.

Quand je dis observer plusieurs jours après la mesure, je pense au paradoxe du chat de Schrödinger : on peut très bien prendre une photo du contenu de la boite et ne regarder la photo que bien plus tard. Si la réduction du paquet d’onde se fait au niveau de la conscience, le chat reste dans la superposition des états vivant et mort tant que personne n’a « jeté un oeil » sur la photo…

Pour plus d’information, voir le paragraphe « Intervention de la conscience » sur Wikipedia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Probl%C3%A8me_de_la_mesure_quantique

» Posted By Sebastiao Correia On 25 juin 2007 @ 18:34

Oui, je suis d’accord que donner une conscience à l’électron, c’est pousser le bouchon un peu loin.
Cependant, il y a eu un courant parmi les physiciens du XXième siècle qui allait jusqu’à dire que la réduction du paquet d’onde ne se faisait que lorsque l’observateur faisait son observation (même si l’observation était faite plusieurs jours après la mesure). Pour eux, sans observateur, il n’y aurait pas de réduction du paquet d’onde…
Ceci pour dire que les physiciens étaient tellement déroutés aux début de la mécanique quantique que beaucoup d’hypothèses ont vu le jour. Actuellement, il existe plusieurs interprétations de la mécanique quantique, dont certaines plus difficiles à accepter que d’autres, mais rien ne permet de les rejeter définitivement pour le moment.

» Posted By Sebastiao Correia On 23 juin 2007 @ 21:34

Constitution européenne : impacts sur le pouvoir des Etats

http://bruxelles.blogs.liberation.fr/coulisses/2007/06/et_si_la_pologn.html

» Posted By Sebastiao Correia On 15 juin 2007 @ 23:42

Et encore un papier en français sur ce système de vote : http://www.cft.edu.pl/edu/karol/008b.pdf

» Posted By Sebastiao Correia On 15 juin 2007 @ 23:18

Merci pour le clin d’oeil Blop.

Je constate que la loi en racine carrée fait son chemin dans les esprits de nos dirigeants (même si c’est pas dans le bon sens…) :
Le Monde.fr : Sarkozy rejette le projet polonais de réforme du système de vote dans l’UE

» Posted By Sebastiao Correia On 15 juin 2007 @ 23:09

Philosophie, mécanique quantique et taille des classes

Ce nom ne me dit rien a priori. Je chercherai à l’occasion, mais en ce moment, mon emploi du temps est très chargé.
Quel genre de questions pose-t-il ? et où avez-vous entendu parler de lui ?

» Posted By Sebastiao Correia On 20 février 2008 @ 1:39

Orion, le premier ordinateur quantique

Merci pour le lien.

Je ne sais pas trop où en sont les gens de D-Wave avec leur ordinateur. Mais il semble qu’ils ont eu beaucoup de critiques de la part de la communauté scientifique.

Probablement qu’ils ont fait beaucoup de publicité au départ pour lever un maximum de fond.

Et comme ils ne donnent pas accès à leur matériel aux scientifiques, il est normal qu’il y ait de la méfiance.

L’avenir nous dira ce qu’il en est vraiment…

» Posted By Sebastiao Correia On 24 novembre 2008 @ 20:13

A propos des sondages

Oui, j’ai trouvé le papier que tu cites en libre accès ici :
http://poq.oxfordjournals.org/cgi/content/full/68/4/602?ijkey=45ZVrtgzd01TQ&keytype=ref

Accès direct au pdf =
http://poq.oxfordjournals.org/cgi/reprint/68/4/602.pdf?ijkey=45ZVrtgzd01TQ&keytype=ref

» Posted By Sebastiao Correia On 28 mars 2007 @ 20:59

La fin du principe de complémentarité de Bohr?

Le grand exploit de cette expérience est d’avoir été capable de montrer les deux aspects (corpusculaire et ondulatoire) du photon dans une seule et même expérience.

Comme tu le rappelles, dans toutes les expériences cherchant à savoir par quel fente est passé le photon, les interférences (phénomène ondulatoire) disparaissent et seul reste l’aspect corpusculaire (impact ponctuel sur un écran ou autre moyen de mesurer la présence d’un photon). Dans ces expériences, il n’y a que l’aspect particule qui apparaît : les trajectoires des photons peuvent être décrites par la théorie de Newton (comme si on lançait des petites billes à travers les fentes d’un écran).

La difficulté est que la mécanique quantique n’est pas vraiment une description du monde comme l’est la théorie classique. La mécanique quantique permet de prédire la probabilité de telle ou telle mesure, mais ne décrit l’objet sur lequel porte la mesure que par l’intermédiaire des images classiques de particule ou d’onde. Et les expériences n’ont jamais montré clairement les deux aspects en même temps.

Si l’on a affaire à des particules, leur extension spatiale est limitée : elles devraient avoir une trajectoire et passer nécessairement par l’une ou l’autre des deux fentes. Si l’on a affaire à une onde, elle passe par les deux fentes en même temps pour produire des interférences. Or toutes les expériences respectaient cette dichotomie : soit on voit une onde, soit on voit une particule, mais les deux en même temps.
Ici on voit que l’on a une particule puisque l’on sait par quel fente elle est passée. Et en même temps, on sait qu’il y a eu des interférences (sinon la grille placée devant la lentille aurait arrêté une partie des photons). L’expérience semble donc dire que le photon est une particule ET une onde en même temps. (Enfin, ça n’est qu’une image encore une fois).

Il n’y a aucun problème avec la mécanique quantique. Au contraire, on pourrait presque dire qu’il n’y a pas plus quantique que cette expérience, les autres expériences ne dévoilant qu’un seul aspect à la fois.

Par contre, le principe de complémentarité qui ne vient pas de la théorie, mais s’était trouvé « justifié » par l’absence d’expériences montrant les deux aspects à la fois, est invalidé. Une sorte de dogme est tombé. On ne peut pas dire que cette expérience nous dévoile quelque chose de plus sur la mécanique quantique, mais elle nous libère d’un a priori qui était bien ancré sous la forme de ce principe.

Pour répondre à ta question sur la conciliation avec les autres expériences, cette expérience ne remet pas en cause les autres expériences. La mesure de l’aspect corpusculaire est faite après que les interférences aient eu lieu. Elles ne peuvent donc pas être détruites. (Le plus convaincant est de voir l’image de l’expérience sur le blog d’automates intelligents. Je l’aurais bien copiée ici, mais il y a probablement des droits d’auteur à respecter).

En fait on peut tenter de formuler les choses comme ça : au lieu de chercher à déterminer la trajectoire sur une expérience d’interférences, S. Afshar a cherché à montrer l’existence d’interférences sur une expérience déterminant la trajectoire.

On pourrait arguer que les interférences ne sont pas vues réellement dans cette expérience. Elles sont inférées à partir de l’intensité transmise. Néanmoins, il n’y a guère de doute possible sur la présence d’interférence.

J’espère avoir répondu à tes questions.

» Posted By Sebastiao Correia On 29 mars 2007 @ 22:04

Simulation numérique de l’expérience EPR-B

Bonjour,

merci pour le lien. Cela me semble intéressant.

A mon avis, toute simulation peut permettre une compréhension alternative des corrélations quantiques.

Je vais profiter de mes vacances pour lire votre papier.

» Posted By Sebastiao Correia On 17 juillet 2013 @ 14:59

50% de la richesse mondiale détenue par 2% des adultes

Très intéressants ces liens. Maintenant, il faut bien sûr comprendre comment est calculée la richesse. Parce que le salaire seul ne peut pas être une notion absolue.

Egalement intéressant: un prof de l’école primaire gagne mieux qu’un ingénieur en Angleterre. C’est loin d’être le cas en France :
http://www.channel4.com/money/chat_vote_win/richometer/who_uk_4.html

» Posted By Sebastiao Correia On 13 décembre 2006 @ 21:04

Le compromis jagiellonien – un pas vers la démocratie ?

Voir aussi les discussions suivantes :

» Posted By Sebastiao Correia On 2 décembre 2006 @ 15:32

Temps et thermodynamique quantique – Alain Connes – 22 nov. 2006

Les transparents de la présentation sont là : http://www.alainconnes.org/docs/slidesboltzmann.pdf

» Posted By Sebastiao Correia On 31 décembre 2010 @ 18:28

Pour l’écouter :
http://www.college-de-france.fr/audio/colboltzmann/Colloque%20L.Boltzmann,%20Alain%20Connes.MP3

» Posted By Sebastiao Correia On 4 juin 2007 @ 21:47

Google est-il anti-Bush ?

Voici un article de revue très intéressant sur Google :
http://georges.gardarin.free.fr/Surveys_DM/Survey_Google.pdf

» Posted By Sebastiao Correia On 19 novembre 2006 @ 15:27

 Page 1 of 2  1  2  » 
«« Back To Stats Page

Pas de commentaire

Pas encore de commentaire.

Flux RSS des commentaires de cet article.

Désolé, les commentaires sont fermés pour le moment.