QLog (Quantized Log)

Modélisation dimensionnelle 7

Classé dans : Aide à la décision — Sebastiao Correia 29 mars 2007 @ 22:14
Imprimer ce billet Imprimer ce billet

Ce chapitre porte sur la comptabilité générale.
En général, il faut deux tables de faits pour les transactions et les instantanés périodiques de clôture de période.

Instantané périodique.
Bien que semi-additif, le solde de fin de période doit figurer dans la table de faits pour éviter d’avoir à le recalculer en remontant à l’origine des temps.
Par contre, les totaux sur une période à la date du jour doivent être calculés et non pas stockés dans la table de faits.

Si différentes devises sont utilisées, il faut ajouter la dimension Monnaie et mettre dans la table de faits les montants dans la monnaie locale et dans la monnaie officielle de l’entreprise.

Transactions de journaux de comptabilité générale.
Les faits sont les crédits et débits. Cette table peut avoir besoin de plusieurs calendriers comptables, si les filiales ne se basent pas sur les mêmes périodes comptables par exemple.

Budget.
Pour gérer le budget et pouvoir le comparer avec les dépenses, on créé une table de faits (additifs) donnant le montant budgété net et ses changements (relatifs pour rester additifs) éventuels en cours d’année. Les dimensions peuvent être la Date d’effet, le compte de comptabilité générale, la ligne d’articles de buget, la hiérarchie de l’entreprise…
Le livre « Data Warehouse Design Solutions » (Wiley, 1998) de Chris Adamson et Mike Venerable est recommandé pour son étude complète sur la chaîne budgétaire.

Table de faits consolidés (ou tables de faits de second niveau).
Ces tables de faits permettent de rapprocher des faits différents dans une même table. La contrainte est que la granularité est définie par le plus petit grain commun aux différents faits. De même les dimensions d’une table de faits consolidés doivent être les dimensions communes aux différents faits.
Il ne faut pas chercher à rendre des faits plus fins que prévus, ni à ajouter des dimensions artificielles pour forcer à garder un grain fin. Il peut s’avérer nécessaire d’agréger des données en supprimant des dimensions ou en passant à un grain plus gros.

Pour l’analyse financière, il existe des produits OLAP bien adaptés, mais leur intégration dans un entrepôt de données global nécessite toujours une mise en conformité des dimensions.

Source : Ralph Kimball et Margy Ross, « Entrepôts de données, guide pratique de modélisation dimensionnelle« , 2ième édition.

Pas de commentaire

Pas encore de commentaire.

Flux RSS des commentaires de cet article.

Désolé, les commentaires sont fermés pour le moment.