Réalisme et interaction à distance ?
Imprimer ce billetVoici un point de vue intéressant sur les expériences EPR et EPRB (EPRB étant la version de Bohm de l’expérience EPR appliquée aux spins). Michel Gondran reprend la théorie de l’onde pilote de de Broglie et propose une autre interprétation avec laquelle il arrive à concilier les « interactions à distance » prouvées par les expériences d’Alain Aspect et le réalisme cher à Einstein et nécessaire à la relavité générale. Pour cela, il insiste sur la distinction entre EPR et EPRB, distinction qui est souvent passée sous silence ou au mieux ramenée à une simple question de facilité de mise en oeuvre pratique.
Le point essentiel tourne autour de l’éther de la relativité générale (concept réintroduit par Einstein pour la relativité générale alors que précédemment supprimé dans le cas de la relativité restreinte).
Je conseille la lecture de cet article qui présente succintement de manière claire le point de vue de l’auteur sur l’historique du paradoxe EPR et les interprétations que l’on peut en faire.
A noter que selon l’auteur, sa thèse le pousse à penser que les ordinateurs quantiques ne sont pas réalisables à grande échelle (c’est-à-dire pouvant manipuler un grand nombre de qubits). La raison ne serait pas à chercher dans la décohérence comme le pensent beaucoup de chercheurs, mais plutôt dans le principe fondamental qui veut que la fonction d’onde n’a pas de réalité mais que la particule en a une (selon l’interprétation de de Broglie).
Affaire à suivre…
A lire sur le blog d’Automates Intelligents.